Les femelles matures ont environ 2mm de long, recouvertes d’un bouclier ovale brun clair surmonté d’une arrête longitudinale. Les mâles mesurent environ 1mm de long et sont de couleur blanchâtre avec une arrête longitudinale assez bien définie (1).
Les dégâts sont occasionnés surtout sur feuilles mais également sur fruits. Ces cochenilles se situent généralement sur le face inférieure des feuilles et sont donc difficilement accessibles pour un éventuel traitement. Les symptômes sont visibles par une décoloration jaune sur la face supérieure des feuilles.
Fiorinia proboscidaria est largement distribuée dans le sud de l’Asie et a été localisée en Tanzanie (Zanzibar), Inde, Sri Lanka, Chine, Taïwan, Japon, Tahiti, Jamaïque, Hawaï, Guadeloupe et Martinique. Elle se retrouve sur diverses plantes hôtes : Anacardiaceae, Araceae, Myrtaceae, Palmae, Piperaceae, Rutaceae, Sapindaceae et Umbelliferae, dont les espèces Areca catechu, Citrus, Daucus carota, Epipremnum, Eugenia, Fortunella, Mangifera indica, Podocarpus, Rhaphidophora, Rosa et Taxus (2).
Cette cochenille émerge petit à petit en Guadeloupe où elle a été collectée pour la première fois en 1998 (3). Elle semble très bien s’adapter aux vergers d’agrumes où elle peut faire beaucoup de dégâts entraînant une défoliation de l’arbre et une dépréciation des fruits.
Fiorinia proboscidaria semble être assez bien régulée en Inde où deux parasitoïdes ont été répertoriés : Aspidiotiphagus sp . et Prospaltella sp . (4) Malheureusement aucun parasite ou prédateur n’a été pour le moment répertorié en Guadeloupe sur cette cochenille.
L. de Roffignac
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