Le patrimoine fruitier de la Guadeloupe compte près de 130 espèces à fruits comestibles dont quelques unes sont présentées dans le chapitre Fruits des Antilles . Ici, nous proposons quelques cultures alternatives aux systèmes de production actuels, au fur et à mesure de l'acquisition de connaissances nous étofferons ce chapitre ; consultez-le régulièrement ! Vous trouverez également des compléments d'informations importants grâce au lien suivant : adaptation écologique et technicité agronomique .
Avec près de 5000 tonnes d'agrumes importés par an en Guadeloupe, ces espèces (orange, mandarine, lime, pomélo...) doivent être intégrées dans un processus de diversification des cultures d'une exploitation, attention cependant aux risques de surproduction à certaines périodes de l'année.
Le terme fruits de la passion regroupe plusieurs espèces, deux d'entres-elles présentent un intérêt pour la diversification : le maracuja et la pomme-lianne. Le fruit de cette dernière est très apprécié sur les marchés, c'est de plus une espèce rustique.
Un marché non satisfait existe en Guadeloupe : papayes vertes (à cuire) ou papayes desserts (pour les variétés sucrées). Malheureusement, l'extension de la culture du papayer est freinée par une maladie bactérienne grâve, la bactériose . Le Cirad (UR Production Fruitière) évalue actuellement des variétés tolérantes à cette maladie.
De nombreuses variétés d'avocatier existent en Guadeloupe, elles sont généralement de très bonne qualité gustative. L'extension de la culture de cette espèce semble être freinée par sa fragilité notamment au vent mais aussi à sa sensibilité au phytophthora.
Le frein au développement de la culture du manguier en Guadeloupe semble être paradoxalement lié à la popularité d'une de ses variétés, la mangue ‘Julie’ très fréquemment plantée dans les cours. La conséquence est, qu’en saison, la vente de mangues est bien difficile alors que manifestement des niches commerciales existent aussi bien pour le marché local qu’à l’export. Le travail mené par le Cirad en Guadeloupe a pour objectif de valoriser les variétés présentes aux Antilles en vue de développer une filière de production dynamique, durable et rentable.
Le terme pitahaya regroupe plusieurs espèces ( Hylocereus spp. et Selenicereus spp.). Encore pratiquement inconnues il y a quelques années, les pitahayas font désormais partie intégrante du marché européen au linéaire 'petits fruits exotiques'. Ces espèces, rustiques, constituent une belle oppotunité de diversification pour les Antilles (marché local, restauration, hôtels...).
Fruits de bouche de qualité exceptionnelle, la pomme cannelle est très appréciée sur le marché. Même si les conditions écologiques antillaises permettent de cultiver cette espèce , l’extrême fragilité des fruits après récolte limite considérablement la possibilité de son développement. Le marché local semble donc le principal débouché, en développant une production de qualité afin de la différencier des fruits issus de cueillette (fruit de gros calibre).
L'ananas est une culture de diversification de premier ordre. Différentes variétés sont cultivées en Guadeloupe permettant d'offrir aux consommateurs des fruits d'excellente qualité : ananas 'victoria', 'cayenne lisse' ou encore la dernière création du Cirad, le Flhoran41 (l'ananas rouge).
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