On la dit native d’Asie du Sud Est ou des îles du Pacifique ou encore d’Amérique tropicale ! Les Espagnols l’introduisent aux Antilles au 16 ème siècle.
La taille de ce palmier au tronc flexible peut atteindre 25 m de haut.
Il se termine par un panache de feuilles émergeant d’un bourgeon, ‘chou coco’ (délicieux en salade), dont la mort entraîne celle du palmier. Les fleurs jaunes donnent naissance aux noix recouvertes d’une couche fibreuse qu’on enlève à la machette. Ces noix à la coque dure contiennent un liquide sucré (eau de coco) qui se solidifie peu à peu en pulpe blanche. Durant la guerre, la pulpe permit la fabrication d’huile et de savon aux Antilles. Aujourd’hui, on perce la jeune noix pour boire l’eau puis on déguste l’albumen encore mou appelé ‘crème’. Le ‘coco sec’ râpé sert à la confection de sucre à coco (bonbon), gâteaux coco, tarte, farine coco (poudre sucrée).
Sa confiture, délicieuse, sert de base à d’autres desserts comme les tourments d’amour. Doucelette, punch et sorbet traditionnel se préparent avec le lait extrait de la pulpe.
Famille : Arécacées (palmiers)
Nom de l'arbre : Cocotier
Floraison : Toute l’année
Fructification : Toute l’année
Dimension du fruit : De 20 à 30 cm de long
Autres noms : Coco nut (anglais) ; Coco (espagnol) ; Koko, pyè koko (créole)
Texte et images extraits du livre 'À la découverture des fruits des Antilles',
par Fabrice LE BELLEC (1) et Valérie LE BELLEC (2) , avec l'aimable autorisation de PLB Éditions(3)
PLB Éditions, 2004, 128p. (ISBN 2-912300-77-0)
(1) lebellec@cirad.fr ; (2) wiphytoservices@wanadoo.fr ; (3) plbeditions@wanadoo.fr
© CIRAD 2008 - Informations légales - Contact : Centre Cirad Vieux-Habitants