Natif de Malaisie, des Iles de la Sonde et des Moluques, le mangoustanier n’atteint les autres continents que tardivement. Introduit à Trinidad en 1850, puis à Puerto Rico en 1903, il gagne peu à peu l’arc caribéen mais les exigences de sa culture freine sa popularité.
Ce bel arbre au tronc droit déploie sa couronne pyramidale de 6 à 25 m de haut. Ses feuilles, entières et coriaces, oblongues ou elliptiques sont de couleur vert brillant dessus et jaune-vert dessous. Les fleurs, solitaires ou par paire, ont de grands pétales vert jaunâtre teintés de rouge. Le fruit rond et un peu aplati possède une épaisse écorce lisse vert-jaunâtre devenant pourpre foncé à maturité. A l’intérieur, l’aspect rappelle celui des quartiers d’une mandarine mais la pulpe (arille) est couleur neige.
Elle renferme jusqu’à 3 graines. L’arille fondant à l’arôme délicat et parfumé fait sa réputation; ce serait l’un des meilleurs fruits tropicaux. Il se mange tel quel car il perd sa saveur à la cuisson.
Famille : Clusiacées
Nom de l'arbre : Mangoustanier
Floraison : Mai/juin
Fructification : De juillet à septembre
Dimension du fruit : De 4 à 7 cm de diamètre
Autres noms : Mangosteen (anglais) ; Mangostan (espagnol)
Texte et images extraits du livre 'À la découverture des fruits des Antilles',
par Fabrice LE BELLEC (1) et Valérie LE BELLEC (2) , avec l'aimable autorisation de PLB Éditions(3)
PLB Éditions, 2004, 128p. (ISBN 2-912300-77-0)
(1) lebellec@cirad.fr ; (2) wiphytoservices@wanadoo.fr ; (3) plbeditions@wanadoo.fr
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