Originaire des savanes d’Afrique tropicale, le tamarinier se cultive depuis des temps reculés en Inde à tel point qu’on l’a souvent cru natif d’Asie du Sud-Est. Sa date d’introduction en Amérique reste imprécise.
Aux Antilles, cet arbre se plaît le long des plages de sables volcaniques, d’où son nom de « Tamarin bord de mer ». Il déploie sa couronne vert tendre, dense et arrondie jusqu’à 20 m de haut. Ses feuilles alternes, composées de 10 à 18 paires de petites folioles, se ferment la nuit.
La fleur, aux pétales jaune-crème veinés de pourpre, ressemble à une orchidée. La gousse brun clair et bosselée, est droite ou arquée. Elle renferme une pulpe brune, sucrée et acide, parcourue de filaments. Des graines (1 à 10) brunes et dures s’y cachent.
La pulpe s’apprécie crue, en jus rafraîchissant (et laxatif !), en confiture, sirop ou punch macéré.
Les tamarins confits (sucre à limbé et tamarin glacé) régalent les petits. Cuit avec la viande, le tamarin vert acidifie le colombo.
Famille : Césalpiniacées
Nom de l'arbre : Tamarinier
Floraison : De novembre à janvier
Fructification : De mars à juillet
Dimension du fruit : De 7 à 20 cm de long
Autres noms : Tamarind (anglais) ; Tamarindo (espagnol) ; Tamaren (créole)
Texte et images extraits du livre 'À la découverture des fruits des Antilles',
par Fabrice LE BELLEC (1) et Valérie LE BELLEC (2) , avec l'aimable autorisation de PLB Éditions(3)
PLB Éditions, 2004, 128p. (ISBN 2-912300-77-0)
(1) lebellec@cirad.fr ; (2) wiphytoservices@wanadoo.fr ; (3) plbeditions@wanadoo.fr
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